Ce n’est pas que j’aime particulièrement parler des élections à venir, mais les circonstances sont telles que je ne peux m’en empêcher
En rire ou en pleurer?
Ce n’est pas que j’aime particulièrement parler des élections à venir, mais les circonstances sont telles que je ne peux m’en empêcher. Les événements de ces 48h sont tellement importants qu’il ne serait pas inutile de faire arrêt sur image. Certains candidats ont fait des communiqués ou déclarations de pouvoir du genre » J’ai été désigné par Mr le Président comme le candidat de la commune de… ».
Leurs candidatures portent en elles les prémisses d’une continuité d’un choix imposé, le choix du Maître à accepter sans contester. Pourtant, si les choix étaient guidés par la compétence du choisi et non de la politique, je n’aurais certainement pas de choses à dire car, chaque sénégalais a le droit de prétendre à une élection ou une nomination, voire même une désignation.Le paradoxe réside dans le fait que ces mêmes personnes, quelques fois, ont déjà un ministère qu’elles ne parviennent pas à gérer ni correctement, ni convenable encore moins équitablement.Quelques fois, on leur a juste confié une structure, un démembrement tout petit de l’Etat, qu’ils ont changé en une congrégation familiale.
Aujourd’hui, en plus d’être Ministre, Directeur, ils veulent être Maire. Ils n’en sont pas tous incapables, je le reconnais, mais la majorité, à ma connaissance et ma toute petite expérience de jeune sénégalaise, n’en a pas les pré-requis.Devons-nous encore choisir par plébiscite et non par principe ? Devons-nous encore subir un choix de candidats par procuration ? Devons-nous choisir ceux avec qui nous sommes dans le même parti ou la même coalition au détriment de ceux avec qui nous avons le même quartier et un idéal commun?.Votons en toute conscience pour les vrais habitants des communes et non les locataires circonstanciels.Votons la compétence et pas la personne !De notre choix actuel dépend les candidatures et le déroulement des élections législatives et présidentielles.A nos cartes et nos consciences!Et comment voulez-vous que je me soumette ? 
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