La Journée de l’Enfant Africain (JEA) est célébrée chaque année le 16 juin, l’occasion pour réfléchir
sur les progrès réalisés en faveur des droits des enfants ainsi que les défis rencontrés.
Pour rappel, cette journée commémore le massacre de centaine d’enfants lors d’une marche pour
leurs droits à Soweto le 16 juin 1976.
Cette année, le Sénégal célèbre la 32 ème édition de la JEA autour du thème « élimination des
pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013 ».
A l’occasion de cette journée, il est important de parler de la situation des droits des enfants au
Sénégal qui demeure préoccupante surtout ces dernières semaines.
Tous les enfants ont le droit d’être protégés contre toute forme de violence en particulier les
violences physiques et sexuelles qui continuent d’être un défi majeur au Sénégal.
Ces violences contre les enfants sont très répandues que ce soit dans les maisons, les quartiers ou les écoles.
D’ailleurs, les endroits où ils devraient se sentir en sécurité, sont les premiers cercles de violence,
d’abus et d’exploitation.
Dans cette lutte, beaucoup d’organisations de défense des droits de l’homme font des efforts vitaux
auprès des communautés pour faire avancer ces droits sur le continent bien que leur situation reste
déplorable au vue de l’actualité qui tourne autour des agressions, violences entre enfants et
violences faites par des adultes.
A Kédougou, un bébé avait été porté disparu dans la soirée du 10 mars dernier, sorti pour aller dans
une boutique, sa maman avait constaté qu’il n’était plus dans la chambre familiale, où elle l’avait
laissé en train de dormir. Le corps sans vie du bébé a été retrouvé dans un puits jeté par la coépouse
de sa mère parce que ce garçon allait être l’héritier de son mari car elle n’avait que des filles.
Un autre cas à Rufisque Thiawléne s’en est suivi au début du mois de mai 2022, une femme a versé
de l’huile chaude sur le fils de sa coépouse qui était âgé de quatre ans sous prétexte que ce garçon
faisait trop de bruits.
Récemment une histoire de pédophilie, proxénétisme, acte contre nature, viols répétés et détournement de mineurs de la part d’un conférencier religieux sur des enfants fait la une de l’actualité pour ne citer que ces cas.
En effet la liste des cas de violences à l’égard des enfants est très longue et loin d’être exhaustive.
Dans sa lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, le Collectif Dafadoy dénonce
avec la dernière énergie tous ces faits et demande une application des sanctions requises pour ces
auteurs.
Aussi, le Collectif Dafadoy sollicite une meilleure protection et respect des droits des enfants ainsi
qu’un renforcement de leur sécurité.
collectif dafadoy
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