Dakar, 11 mars 2022 : Sous la houlette du Ministère de la justice du Sénégal, les membres du Comité
Technique de Suivi puis les membres du Comité National de Pilotage (CNP)du Projet d’Appui à la
Protection des Enfants Victimes de violations de leurs droits (PAPEV) se sont réunis respectivement,
le 10 puis le 11 mars 2022.
Initié par le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux
Droits de l’Homme (HCDH/BRAO), en partenariat avec le Ministère de la Justice et l’appui de
l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), le PAPEV vise à soutenir les
efforts déployés par le Gouvernement du Sénégal pour renforcer le système de protection de
l’enfance. Cette rencontre durant laquelle le rapport annuel 2021 du PAPEV au niveau régional et au
Sénégal a été partagé, a non seulement permis aux participants de prendre connaissance des
performances réalisées et des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du PAPEV pour l’année
2021; mais aussi d’élaborer et d’actualiser le plan de travail annuel Sénégal pour 2022.
Lancé en 2019 le PAPEV qui s’illustre par sa dimension intégrée de prise en charge des
problématiques de protection des enfants dans la sous-région intervient en Gambie, en Guinée, en
Guinée Bissau au Mali, au Niger et au Sénégal. Un aspect que le représentant régional du HCDH,
Andrea Ori, n’a pas manqué de souligner dans ses propos : « Les appuis octroyés aux centres
d’accueils ont largement contribué à faciliter l’accès aux services de protection pour les enfants
victimes de violation de leurs droits. En outre, le soutient à la réintégration familiale de près de 125
enfants en Gambie, Guinée, Guinée Bissau depuis le Sénégal en collaboration avec la CEDEAO et le
Réseau Ouest Africain de la protection de l’enfant illustrent parfaitement à côté des autres acquis la
consolidation du système de protection de l’enfant dans la sous-région »
Mise en œuvre dans un contexte de pandémie COVID 19, le PAPEV a permis de prendre également
en charge les enfants de la rue dont la vulnérabilité était exacerbée par les mesures restrictives
visant à endiguer le virus. Mme Eugenia PISANI Chargée de Programmes Genre et Droits Humains
présente au nom du directeur de l’AICS, Marco Falcone a souligné cet aspect en indiquant que : « la
pandémie de la COVID 19 qui nous a touché a conduit des changements significatifs dans la
planification et la mise en œuvre des activités du projet. » elle a rappelé, que depuis son lancement
en octobre 2019, « le projet a appuyé près de 47 structures de prise en charge implantées dans les
pays bénéficiaires et, pendant l’épidémie de COVID 19, le retrait de plus de 5000 enfants de la rue ,
dont 175 provenant des pays limitrophes. »
Assurant la Présidence du CNP Madame Aïssé TALL secrétaire Générale du ministère de la justice, a
félicité le HCDH et l’ensemble des partenaires pour leur soutien constant et décisif dans la mise en
œuvre du projet.
SOCIETE
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