Une avancée historique : l’Union Africaine adopte la Convention sur l’Élimination de la Violence à l’Égard des Femmes et des Filles

Le 14 février 2025 restera une date marquante dans la lutte pour les droits des femmes et des filles en Afrique. Lors de la 38ᵉ session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, les États membres ont adopté la Convention sur l’Élimination de la Violence à l’Égard des Femmes et des Filles. Une victoire majeure pour la société civile et les organisations féministes qui, depuis des années, plaident pour un cadre régional fort et contraignant contre les violences sexistes et sexuelles.

Cette adoption est le fruit d’un long combat mené par des organisations engagées à travers le continent.

Avec cette nouvelle convention, les États africains s’engagent désormais à adopter des mesures concrètes et contraignantes pour lutter contre toutes les formes de violences basées sur le genre. Cela inclut :

  • La prévention et la criminalisation des violences sexistes et sexuelles.
  • La protection et la prise en charge des survivantes.
  • Le renforcement des dispositifs judiciaires et de suivi.
  • La mobilisation des ressources pour garantir l’application des lois.

L’adoption de cette convention constitue un jalon essentiel dans la protection des droits des femmes en Afrique. Mais le travail ne s’arrête pas là.

Si l’adoption de cette convention représente une avancée considérable, elle doit encore être ratifiée et appliquée par tous les États membres pour avoir un impact réel. La société civile, en première ligne dans ce combat, continue de se mobiliser pour s’assurer que cette convention ne reste pas une simple déclaration d’intention.

Cette adoption marque un changement de paradigme : l’Afrique dispose désormais d’un cadre juridique fort, imposant des obligations aux États pour protéger les femmes et les filles contre les violences. C’est une victoire pour les féministes, pour les militantes des droits humains et pour toutes celles et ceux qui œuvrent sans relâche à l’élimination des violences sexistes.

Le combat continue, et la prochaine étape est claire : faire en sorte que cette convention soit ratifiée et appliquée dans chaque pays africain. La société civile reste en alerte, prête à exiger des gouvernements qu’ils traduisent leurs engagements en actions concrètes.

Parce qu’aucune femme, aucune fille, ne doit vivre dans la peur, la violence ou l’injustice.

warkhatv

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