À Dakar, lors de l’atelier de clôture du Projet Fonds Genre Sahel, la directrice de l’Équité et du Genre au ministère de la Famille et des Solidarités, Aïssatou Guèye Diouf, a affirmé que l’égalité femmes-hommes est désormais intégrée dans les politiques publiques sénégalaises, conformément à la vision des nouvelles autorités.

Elle a rappelé que le cadre juridique de cette politique s’appuie sur l’article 7 de la Constitution et s’inscrit dans la stratégie de développement à long terme du pays, à travers la « Vision 2050 ». Selon elle, l’égalité de genre n’est pas une nouveauté, mais une réalité construite depuis près de 20 ans.

Elle a souligné que le Premier ministre Ousmane Sonko s’est engagé devant le Parlement à veiller à l’intégration du genre dans toutes les politiques publiques.

Parmi les 21 organisations soutenues dans le cadre du Fonds Genre Sahel, trois sont sénégalaises :

  • Casamasanté, engagée pour l’autonomisation des femmes et leur accès à la santé,
  • Women in Mining Senegal, qui lutte contre les inégalités dans les zones minières de Kédougou,
  • Diapalante, active à Saint-Louis pour renforcer l’employabilité des jeunes filles et des femmes.

Ce projet, initié en 2021 par Expertise France (filiale de l’AFD), couvre également le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad, et a touché plus de 67 000 personnes.

Le représentant de l’ambassade de France, Florian Blazy, a salué cette dynamique collective pour réduire les inégalités de genre dans la région, rappelant que la France inscrit désormais la diplomatie féministe comme une priorité politique.

Une seconde phase du projet est en préparation, selon Haoudjati Oussoufa, coordonnatrice régionale d’Expertise France.

warkhatv

View all posts

Add comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *